"L'anagramme de 'Résurrection', c'est... ?" - Texte - Culte de Pâques - dimanche 12 Avril 2020 — Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg - Communion luthérienne et réformée

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"L'anagramme de 'Résurrection', c'est... ?" - Texte - Culte de Pâques - dimanche 12 Avril 2020

Culte célébré par les pasteurs Christian Baccuet et Andreas Lof. Et la participation de 45 membres de la paroisse (chacun chez soi !)

Pâques, un appel à reconstruire

 

Pentemont-Luxembourg, 12 avril 2020. Culte de Pâques en vidéo.

Avec les pasteurs Christian Baccuet et Andreas Lof, et la participation de 45 membres de la paroisse (chacun chez soi !).

 

 

Accueil et salutation (Christian Baccuet)

 

Bonjour ! Bienvenue en ce jour de Pâques, pour ce culte de fête !

Culte de fête car Pâques est au cœur de notre foi, Jésus le crucifié est ressuscité, et la vie de ce monde a basculé, et nos vies en sont transformées !

Joie de Pâques vécue de manière particulière cette année, puisque nous ne sommes pas ensemble dans un temple plein, mais chacun chez soi, en ces temps de confinement. Chacun chez soi, mais ensemble dans la communion de prière, rassemblés autour de la Parole de Dieu, unis en Jésus-Christ vivant !

Que sa joie vous soit donnée !

 

Cette joie, nous la vivons chacun chez soi, mais en communion les uns avec les autres ; c’est cela l’Eglise : pouvoir célébrer ensemble.

Partager cette joie, c’est partager notre foi. Le Christ est ressuscité ! Il est vivant.

Chacun de nous peut le dire avec ses propres mots.

Des membres de notre Eglise ont enregistré un petit bout de vidéo pour dire le ressuscité. Ils vous proposent leurs mots, chacun à sa manière, chacun depuis son lieu de confinement. C’est comme une symphonie de joie, émouvante.

Elle commence par Pénélope qui nous dit en grec, la langue du Nouveau Testament : « Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! ».

 

 

Confession de foi

 

Vidéo de membres de la paroisse.

 

Khristos anèsti ! Alithos anèsti !

Dieu, aujourd’hui, il est où ?

Le Seigneur est ma béquille.

Il est mon compagnon de grande randonnée.

Il est mon ami.

Il est mon appui.

Il est revenu.

Il est présent.

Il est la force de ma vie.

Il est mon choix.

Il est présent, il est ma source.

Il est avec nous.

Il est en moi.

Il est mon phare dans la nuit.

Il est ici avec moi.

Il est ma boussole.

Il est là, au milieu de nous.

Il est lumière sur mon sentier.

Il est toujours avec moi.

Il est doux et humble de cœur, il est mon maître en douceur et humilité.

Il est mon chemin.

Il est mon réconfort.

Il est mon compagnon d’Emmaüs, en chemin avec moi.

Il est ici, présent dans la nature, parmi le thym, la menthe, le romarin, le genêt.

Il est le premier-né d’entre les morts.

Il est celui qui m’a aimée en premier.

Il est ma victoire.

Il est mon chemin de vie.

Il est force et espérance.

Pour moi, il est le prochain dont on peut serrer la main et qu’on peut embrasser.

Il est ma joie et mon soutien.

Il est grandissant, il est ma sève.

Il est mon allégresse.

Il est mon tuteur.

Il est mon rocher protecteur.

Il est ma patrie.

Il est revenu pour nous.

Il est espérance.

Christ est ressuscité !

Que notre joie demeure !

 

 

Louange (Christian Baccuet)

 

Oui, que notre joie demeure !

Magnifique symphonie de témoignages, émouvante et profonde. A chacun de nous poursuivre cet élan de témoins, en rajoutant nos propres mots pour dire le Christ ressuscité. Je vous invite à le faire, dans votre cœur.

 

Nous joignons nos cœurs dans la prière.

 

Seigneur, nous te louons pour le Christ ressuscité !

Par lui, tu t’es fait connaître à nous ;

tu nous as fait découvrir ton amour.

 

Seigneur, nous te louons pour le Christ ressuscité !

Avec lui, tu es venu vers nous ;

il est ton Fils et il est un homme semblable à nous.

 

Seigneur, nous te louons pour le Christ ressuscité !

En lui, tu vis maintenant avec nous ;

parfois nous l’ignorons, parfois nous te reconnaissons ;

tu es là et tu partages notre vie.

 

Seigneur, nous te louons pour le Christ ressuscité !

Nous voulons vivre dans ton amour ;

Seigneur, puisque tu es là,

nous voulons vivre avec toi.

 

Seigneur, nous te louons pour le Christ ressuscité !

Amen.

 

Nous poursuivons cette louange en chantant ensemble.

 

Chant (Andreas Lof) – Jésus sort de la tombe (AEC 483, 1 et 484, 2)

 

1. Jésus sort de la tombe,

Il vit, il est vainqueur.

Enfin la mort succombe

Devant le seul Seigneur.

Chrétiens, chantons sa gloire,

Célébrons sa grandeur.

Saluons la victoire

Du Christ libérateur.

 

2. Rassemble tous les hommes

Déjà tendus vers toi !

Ils marchent vers l’aurore

Où resplendit ta croix.

Tu vois ce peuple immense

Cherchant la vérité ;

Révèle ta présence,

Sauveur ressuscité !

 

 

Introduction à l’écoute de l’Evangile (Christian Baccuet)

Nous entendons aujourd’hui la bonne nouvelle telle qu’elle nous est donnée dans l’évangile de Matthieu. Matthieu 28, 1-10.

 

Proclamation de l’Evangile : Matthieu 28, 1-10 (Andreas Lof)

 

Après le sabbat, alors que le premier jour de la semaine allait commencer, Marie-Madeleine et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre. Soudain, il y eut un grand tremblement de terre ; car l’ange du Seigneur, descendu du ciel, vint rouler la pierre et s’asseoir dessus. Son aspect était comme l’éclair et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur et devinrent comme morts.

Mais l’ange dit aux femmes : « Vous, n’ayez pas peur, car je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici ; en effet, il s’est réveillé, comme il l’avait dit. Venez, regardez le lieu où il gisait, allez vite dire à ses disciples qu’il s’est réveillé d’entre les morts. Il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voilà, je vous l’ai dit. »

Elles s’éloignèrent vite du tombeau, avec crainte et avec une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples. Mais Jésus vint au-devant d’elles et leur dit : « Bonjour ! » Elles s’approchèrent et lui saisirent les pieds en se prosternant devant lui. Alors Jésus leur dit : « N’ayez pas peur ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

 

 

Prédication (Christian Baccuet) : « Pâques, c’est reconstruire ».

 

« C’est là qu’ils me verront » ! Magnifique rendez-vous, magnifique promesse qui conclut le récit du matin de Pâques dans l’évangile de Matthieu.

Une promesse qui tient en un mot. Douze lettres.

Consonne : R. Voyelle : E. Consonne : S. Voyelle : U. Consonne : R. Consonne : R. Voyelle : E. Consonne : C. Consonne T. Voyelle : I. Voyelle : O. Consonne : N

R E S U R R E C T I O N

« Résurrection ». Voilà un joli mot. Un mot de circonstance, pour le jour de Pâques, jour où nous célébrons la résurrection de Jésus-Christ.

La résurrection… Mot évident pour aujourd’hui. Enfin, évident… pas si sûr !

 

La résurrection est loin d’être quelque chose d’évident. Une personne de notre Eglise s’interrogeait au téléphone il y a quelques jours. Elle se questionnait sur le sens de Pâques dans notre épreuve, disant : « nous traversons notre croix collectivement. Que penser alors de la résurrection ? Pourra-t-on être joyeux dans ces conditions ? »…

La résurrection est loin d’être quelque chose d’évident. Cela ne l’a jamais été, d’ailleurs. Vous avez entendu le récit de la résurrection de Jésus dans l’évangile de Matthieu, qu’Andreas vient de proclamer. Rien d’évident ce jour-là : un tremblement de terre, un messager de Dieu, la pierre du tombeau roulée et la tombe vide, les gardes qui ont peur, les femmes qui, sans doute, ne savent pas quoi penser.

La résurrection est loin d’être quelque chose d’évident... Le mot « résurrection » ne figure d’ailleurs pas dans le récit de Matthieu, ni dans les récits parallèles des évangiles de Marc, Luc et Jean. Le mot « résurrection » est d’ailleurs peu fréquent dans le Nouveau Testament, on le trouve 44 fois seulement, et la plupart du temps il ne parle pas de Jésus mais de l’idée de la résurrection en général. Pour parler de la résurrection de Jésus, on n’emploie que rarement le terme « résurrection » !

Ce que le Nouveau Testament emploie beaucoup plus que ce nom, ce sont des verbes. Deux verbes de mouvement, « se réveiller » et « se lever ». On les trouve près de six fois plus souvent que le mot « résurrection », 253 fois ! Dans le récit de Matthieu, c’est le verbe « se réveiller » qui est utilisé.

Deux verbes de mouvement, deux verbes du quotidien, deux verbes banals. Là où avec le nom « résurrection » on a tout de suite à faire avec une réalité étrange, le Nouveau Testament emploie des verbes courants.

 

Je trouve cela très intéressant. Cela nous dit deux choses.

La première, c’est qu’il ne faut pas chercher la résurrection dans de l’extraordinaire mais dans le quotidien de nos vies.

Et la deuxième, c’est que la résurrection n’est pas d’abord un concept, une idée, une théorie – un nom statique – mais un élan, une dynamique, une mise en route – des verbes de mouvement.

La résurrection n’est pas un état mais une action. C’est très important. Car si on prend la résurrection pour un concept, on peut en discuter, se demander ce qui s’est passé il y a 2000 ans, comment cela est possible ; c’est intéressant, mais on bute très vite sur les limites de notre raison et de notre savoir, sur l’impossibilité de remonter à un fait historique dont personne n’a été témoin, pas même les femmes au tombeau ce matin-là : quand elles arrivent, la tombe est déjà vide. On peut aussi discuter des heures durant, des siècles mêmes, de la « résurrection » comme concept, en faire un dogme… et on n’est guère avancé.

Mais l’Evangile est clair. La résurrection n’est pas un concept statique mais un mouvement qui nous touche au cœur de notre existence. Ce n’est pas « la résurrection » mais « il s’est réveillé », « il s’est levé ». Il n’est plus là, la tombe est vide. Ce n’est plus dans le tombeau, c’est-à-dire en arrière, qu’il faut chercher, mais ailleurs, au-delà, plus loin. Cela déplace le regard. Cela ouvre une espérance. Cela met en route.

 

Voyez ce qui nous est raconté par Matthieu. Ce n’est pas une théorie ou une démonstration, c’est le récit d’une rencontre. Deux femmes, Marie de Magdala et une autre Marie sont venues de bon matin, sans penser qu’elles allaient trouver quelqu’un puisqu’elles venaient voir une tombe.

Et là, elles font deux rencontres.

Celle d’un messager de Dieu d’abord, porteur d’une parole de paix (n’ayez pas peur), d’une promesse de vie (Jésus le crucifié s’est réveillé) et d’une invitation (allez le dire à ses disciples, il vous attend en Galilée).

Puis la rencontre du Christ lui-même, porteur vivant de la même parole et de la même invitation à la vie : « Bonjour, n’ayez pas peur ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Nous ne savons pas ce qui s’est exactement passé ce jour de Pâques il y a près de 2000 ans à Jérusalem, l’événement historique nous est inaccessible, le « comment » de cette rencontre reste mystérieux. Mais ce que nous savons, c’est que pour ces femmes, puis pour les disciples à qui elles vont raconter cela, et pour beaucoup d’entre nous résonne encore l’écho de cette rencontre, la force de la présence du Christ, la vitalité de ses paroles.

 

Bonjour… Jésus salue les deux Marie, il s’adresse à elles dans une relation. Littéralement, en grec, il leur dit : « charaitè » (χαίρετε), ce qui veut dire : « grâce pour vous ». Cette salutation quotidienne est en ce matin de Pâques promesse de vie.

N’ayez pas peur… C’est la parole de paix dont nos vies ont besoin, secouées qu’elles sont par tant de souci, d’inquiétude, de souffrance. N’ayez pas peur, c’est une parole de grâce, un cadeau.

Allez dire à mes frères de se rendre en Galilée… A mes frères et mes sœurs, à mes disciples qui deviennent avec moi membre de la fratrie de ceux qui vivent proches de Dieu. La Galilée, c’est la région où la mission de Jésus avait commencé à se déployer ; c’est la région d’origine des disciples, le lieu de leur quotidien ; c’est une région où se croisent différentes nationalités, cultures, religions – à l’image du monde – et d’où l’Evangile, désormais, va se répandre. Cette invitation à ne pas rester là, près du tombeau mais à se mettre en route vers un ailleurs, indique le lieu de la vie quotidienne désormais éclairée d’une présence, le lieu des autres, destinataires par nous de la même invitation.

C’est là qu’ils me verront… La parole du Christ, qui fait de ses disciples ses frères et sœurs, frères et sœurs en humanité, frères et sœurs en présence de Dieu, donne un rendez-vous, une promesse de rencontre, une attente vive, une espérance.

Le Christ s’est réveillé… Ce n’est pas un message qui nous enferme, qui nous fige, c’est un appel qui nous fait sortir de ce qui nous écrase. C’est une invitation à sortir de tous nos tombeaux, une invitation à continuer à croire, à aimer, à espérer, même quand la réalité semble bien loin de cela. C’est voir au-delà parce que c’est un rendez-vous, une promesse, un envoi. C’est une vocation.

 

Ainsi, à Pâques, nous ne commémorons pas un événement, nous célébrons un avènement. Nous ne regardons pas en arrière dans une histoire passée qui n’aurait plus de sens pour nous aujourd’hui. Nous regardons en avant, portés par une histoire qui commence, qui s’ouvre, une aube nouvelle, une aurore, des lendemains à vivre. Jésus ressuscité, c’est le début de la fin de nos peurs, c’est le début de notre éveil et de notre redressement, c’est la grâce de Dieu qui irrigue en nous, c’est le début de notre envoi à la suite du Christ, qui nous précède dans le monde et nous envoie partager la bonne nouvelle avec les autres.

Nous ne sommes pas enfermés dans le passé : la foi n’st pas nostalgie. Nous ne sommes pas enfermés dans le présent : la foi n’est pas sans perspective. Nous sommes projetés vers l’avant. Alors dans ce temps de confinement, lourd d’inquiétude et d’incertitude, la parole de Pâques nous dit : il est vivant, tu peux à ton tour te réveiller, te lever, ressusciter. Le temps viendra où nous reconstruirons ce monde. Pas le reconstruire comme il était avant, mais de l’imaginer, le créer, le vivre, de manière nouvelle : un monde renouvelé, un monde de résurrection, un monde où la grâce de Dieu pourra se déployer dans la justice, le partage, la solidarité, l’attention aux plus fragiles.

 

Cette réalité du début de la vie de foi de Marie de Magdala et de l’autre Marie est notre réalité aujourd’hui : un appel à reconstruire.

C’est cela la résurrection. Une mise en route à la suite du Christ, un élan de vie, une espérance. La résurrection, c’est se réveiller et se lever. La résurrection, c’est vivre. La résurrection, c’est reconstruire.

C’est une mise en route bouleversante. Cela met nos certitudes à l’envers, cela les retourne, cela les convertit. C’est comme si on mélangeait nos repères, nos théories, nos systèmes, pour leur donner un souffle de vie, les réorganiser pour qu’elles soient reconstruites dans l’espérance.

 

La résurrection, douze lettres qui se traduisent dans l’appel à reconstruire. Cela change tout, cela nous change et nous bouleverse. Et, si je bouleverse ces lettres, regardez : en mélangeant les lettres,

R E S U R R E C T I O N

devient

R E C O N S T R U I R E !!!

 

Résurrection, reconstruire… Les mêmes lettres, la même réalité, le même appel.

La résurrection c’est vivre. C’est vivre pour reconstruire ce mode… Bonne nouvelle de Pâques !

Amen.

 

 

Musique (Andreas Lof) – Aria des Variations Goldberg de J.-S. Bach

 

 

Communion (Christian Baccuet)

 

Habituellement, chaque dimanche à ce moment du culte, nous partageons la cène, ensemble en cercle dans le temple. Le jour de Pâques, le repas du Seigneur est particulièrement festif. Ce n’est pas possible aujourd’hui, et c’est sans doute douloureux pour beaucoup d’entre nous. Alors je voudrais vous dire deux choses.

La première, c’est que ce sera d’autant plus une grande fête quand nous pourrons la partager ensemble !

Et la deuxième, c’est que notre communion, c’est dans l’Esprit saint qu’elle se vit, et qu’elle est réelle, sainte cène ou non, et qu’elle est, au-delà de nous, communion avec tous les chrétiens, sur tous les continents, dans toutes les époques, dans la diversité des Eglises, au sein de l’unique Eglise, celle du Seigneur vivant. En signe de cette communion de tous les croyants, nous prions avec Pénélope qui nous fait un petit cadeau, le chant en grec d’un hymne orthodoxe de Pâques :

« Christ est ressuscité des morts, par la mort, il a vaincu la mort ;

à ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie ! »

 

Khristos anèsti èk nèkron, thanato thanatone patissas ;

Kè tis èn tis mnimassi, zoïn Kharissamènos !

 

 

Prière et Notre Père  (Christian Baccuet)

 

Nous prions

 

Seigneur,

toi qui as réveillé Jésus dans l’aube de Pâques,

toi qui portes en ses mains la lumière,

toi qui fais lever sur notre terre un jour nouveau,

toi qui nous veux près de toi dans la joie rayonnante,

avec devant nous l’avenir tout neuf de la vie immédiate

et de la vie éternelle,

nous te prions.

 

Fais-nous connaître le secret où tu nous attends.

Dévoile à chacun de nous l’aube qui est au fond de la nuit.

Entends notre prière pour toute la terre :

pour la paix, la justice et la liberté des êtres humains,

pour le renouvellement et la fidélité de ton Eglise.

Pour que chacun de nous te cherche et te trouve,

Seigneur, nous te prions.

 

Et unis en Christ, nous te disons ensemble :

 

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles de siècles.

Amen

 

Nous prolongeons cette prière en chantant l’hymne de la résurrection.

 

Chant (Andreas Lof) – A toi la gloire (AEC 471, 1-2-3)

 

1. A toi la gloire,

O ressuscité !

A toi la victoire

Pour l’éternité.

Brillant de lumière,

L’ange est descendu ;

Il roule la pierre

Du tombeau vaincu.

A toi la gloire,

O ressuscité !

A toi la victoire

Pour l’éternité.

 

2. Vois-le paraître :

C’est lui, c’est Jésus,

Ton Sauveur, ton Maître ;

Oh ! ne doute plus !

Sois dans l’allégresse,

Peuple du Seigneur,

Et redis sans cesse

Que Christ est vainqueur.

A toi la gloire,

O ressuscité !

A toi la victoire

Pour l’éternité.

 

3. Craindrais-je encore ?

Il vit à jamais,

Celui que j’adore,

Le prince de paix.

Il est ma victoire,

Mon puissant soutien,

Ma vie et ma gloire :

Non, je ne crains rien.

A toi la gloire,

O ressuscité !

A toi la victoire

Pour l’éternité.

 

 

Annonces (Christian Baccuet)

 

A toi la gloire, pour l’éternité… L’éternité est devant nous, et elle a déjà commencé, au matin de Pâques.

Ce culte va se terminer mais la communion en Christ demeure, et en Christ elle demeure entre nous.

Nous restons en lien. Pour cela, vous pouvez nous écrire à l’adresse contact@epupl.org, et aller sur le site de notre paroisse, www.epupl.org, où vous pourrez revoir ce culte, en trouver le texte écrit, et des propositions de prière, méditation, activités…

 

Bénédiction (Andreas Lof)

Que la joyeuse nouvelle de la résurrection du Christ demeure vivante,

brûlante en chacun de nous

et nous accompagne comme une musique obstinée pour transformer et soutenir nos vies.

Que la paix du Christ ressuscité vous accompagne, habite en vous et soit à travers vous.

 

Bon dimanche de Pâques à vous tous !