"Quand Jonas était confiné dans le ventre d’un poisson" — Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg - Communion luthérienne et réformée

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"Quand Jonas était confiné dans le ventre d’un poisson"

Texte du culte diffusé en vidéo le Dimanche 22 mars 2020

Dimanche 22 mars 2020. Culte diffusé en vidéo. Pasteur Christian Baccuet.

Mot d’accueil

Bonjour, et bienvenue pour ce temps de culte qui nous rassemble en ce premier dimanche du temps de confinement.

Un temps de culte différent de celui que nous vivons chaque dimanche dans nos temples de Pentemont ou de la rue Madame à Paris. Pas de musique et de chants : simplement des prières, une lecture biblique, une prédication plus courte, « Quand Jonas était confiné dans le ventre d’un poisson ». Pas d’équipe de tournage, de réalisateur, de montage : une seule caméra fixe, un format simple que nous espérons être adapté à la situation… mais nous cherchons et tâtonnons !

Pas d’assemblée réunie, surtout. Ou plutôt, pas rassemblée en même temps dans un même lieu, et pourtant présente. Je me sens en communion avec vous, frères et sœurs de la paroisse de Pentemont-Luxembourg, et en disant cela vos visages, chauds à mon cœur, se bousculent en moi ; bienvenue à vous ! Bienvenue aussi à tous ceux qui nous regardent et que nous ne connaissons pas : c’est ensemble que nous vivons ce moment de prière et de méditation. C’est ensemble que le Seigneur nous accueille.

Sa grâce et sa paix nous sont données, en Jésus-Christ !

 

Prière

Je vous invite à prier.

Seigneur, avant toute chose, je voudrais te dire merci.

Merci pour ta présence avec nous, merci pour ce temps de culte, merci pour ta Parole, merci pour les frères et sœurs que tu nous donnes. Que ton Esprit nous donne de vivre ce culte en communion avec toi, en communion les uns avec les autres, en communion avec tous les chrétiens sur toute la terre, dans la multiplicité des dénominations et l’unité de ton Eglise, en communion avec tous nos frères et sœurs les humains, en communion avec toute ta création.

Seigneur, je voudrais aussi déposer devant toi tout ce qui me pèse. Cet enfermement et cet isolement que nous subissons, cette crainte de la contagion, de la maladie et de la mort, cette peur des autres, cette tentation de trouver des boucs émissaires, ce manque d’espérance qui rode autour de nous, en nous parfois.

Seigneur, je voudrais te demander d’apaiser tous ces poids, ces manques, ces culpabilités, ces remords. Donne-nous de trouver en toi la force, l’espérance et l’amour.

C’est en Jésus-Christ que je te le demande car je sais qu’en lui, tu es présent et tu entends ma prière.

Amen.

 

Annonce du pardon

Au cœur de l’Evangile, une bonne nouvelle : le Christ nous donne la paix, il nous laisse sa paix.

Il entend notre prière, il connaît nos poids. Il chemine avec nous, il nous accompagne sur la route de la vie.

Sa présence nous relève et nous envoie, nous porte et nous entraîne : on appelle cela le pardon, le don par-delà, l’avenir ouvert, la joie possible, l’amour offert.

C’est le cœur de l’Evangile et c’est bouleversant.

C’est la bonne nouvelle pour chacun de nous, aujourd’hui !

Loué soit le Seigneur !

Amen.

 

Prière avant d’ouvrir la Bible

Nous allons maintenant ouvrir la Bible et y lire un passage. Auparavant, je vous invite à prier.

Seigneur, nous allons lire un récit de l’Ecriture. Aide-nous à y entendre ta Parole, parole qui féconde nos jours. Que ton Esprit inspire notre écoute, comme il a inspiré ceux qui ont ce texte. Amen.

 

J’ai choisi de partager avec vous aujourd’hui le chapitre 2 du livre de Jonas.

C’est l’histoire de Jonas dans le ventre d’un grand poisson… j’adore ce passage, à la fois pas crédible sur le plan scientifique et très fort sur le plan existentiel !

Ecoutez...

 

Lecture : Jonas 2 (traduction Parole de Vie)

1Le SEIGNEUR envoie un grand poisson pour avaler Jonas. Jonas reste dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. 2Dans le ventre du poisson, il prie le SEIGNEUR son Dieu. 3Il dit :

« Je suis très malheureux. Alors je crie vers toi, SEIGNEUR, et tu me réponds. De la profondeur de la mort, j'appelle au secours et tu entends ma voix.

4Tu m'as jeté dans un trou profond au cœur de la mer, et l'eau m'entoure. Toutes tes vagues et toute ton eau tombent sur moi. 5Et moi, je dis : “Tu m'as chassé loin de tes yeux. Pourtant, je veux revoir ton temple saint.” 6L'eau m'arrive jusqu'au cou. La mer m'entoure. Des herbes s'enroulent autour de ma tête. 7Je suis descendu jusqu'au pied des montagnes. Je suis dans le monde des morts, et les portes sont fermées à clé derrière moi, pour toujours.

Mais toi, SEIGNEUR mon Dieu, tu me fais remonter vivant de ce trou. 8SEIGNEUR mon Dieu, je vais bientôt mourir. Alors je me souviens de toi, SEIGNEUR, et ma prière monte près de toi dans ton temple saint.

9Ceux qui adorent les faux dieux n'ont aucune chance d'être sauvés. 10Mais moi, je chanterai ta louange, je t'offrirai des sacrifices. Je tiendrai les promesses que je t'ai faites. Oui, c'est toi qui sauves, SEIGNEUR ! »

 11Alors le SEIGNEUR donne cet ordre au poisson : « Rejette Jonas sur la terre ! ». Et aussitôt le poisson obéit.

 

Prédication     

Depuis que nous sommes confinés, j’ai en tête ce récit où Jonas est dans le ventre d’un grand poisson, enfermé pendant trois jours. C’est comme une image de ce qui nous arrive ces jours-ci, et qui va sans doute durer plusieurs semaines. Le prophète est confiné. Ce texte me parle aujourd’hui. Il me dit trois choses essentielles.

 

Mais avant de les partager avec vous, il me semble nécessaire de faire deux précisions importantes.

La première concerne l’image que nous avons quand nous songeons à Jonas enfermé dans le ventre d’un poisson. On dit parfois une « baleine » mais rien dans le texte biblique ne nous dit de quel type de poisson il s’agit. C’est l’imagination humaine qui l’appelle baleine, comme mon propre imaginaire me fait voir ici l’illustration, qui m’avait terrifié quand j’étais enfant, de Pinocchio tout seul dans le ventre d’une baleine, perdu dans ce qui ressemblait à une immense caverne. Ce récit ne nous est pas donné pour nous faire avaler – si je puis dire – n’importe quoi. En tout cas pas pour nous faire croire à une fable qui ne tient pas la route scientifiquement. Nous ne sommes pas obligés de croire qu’un grand poisson a, un jour, avalé un homme, l’a gardé trois jours dans son ventre sans qu’il soit digéré comme toute nourriture. Non, ce récit nous parle d’autre chose, bien plus important.

La deuxième précision que je voudrais faire est de rappeler que le récit de Jonas n’évoque pas une pandémie. Il importe de ne pas plaquer notre situation sur un texte qui a environ 2500 ans pour lui faire dire ce qu’il ne dit pas. Ce ne serait respecter ni le texte ni ce que nous vivons. Pour autant, le récit biblique n’a pas rien à nous dire. Il fonctionne ici comme un texte qui dit des choses essentielles pour nous qui vivons dans un autre contexte. C’est comme cela que je vous propose de partager les trois échos que ce texte fait en moi.

 

Le premier écho vient de la raison pour laquelle Jonas se retrouve dans le ventre d’un grand poisson. Je vous rappelle brièvement l’histoire de Jonas. C’est un homme que Dieu a appelé pour accomplir une mission, celle d’aller dans la grande ville de Ninive pour faire une déclaration contre elle de la part du Seigneur. Jonas est appelé à aller au cœur de la ville la plus impressionnante, la plus terrifiante, la plus méchante pour un juif de son époque. Alors Jonas s’enfuit à l’opposé, vers l’ouest car Ninive est nord-est. Il veut partir à l’autre bout du monde et monte sur un bateau. On ne sait pas pourquoi Jonas fuit. Ce que l’on sait, c’est qu’une tempête se lève, que les marins, paniqués sur leur navire en péril, tirent au sort pour savoir qui est le coupable et que le sort tombe sur Jonas. Ils se débarrassent donc de lui en le jetant par-dessus bord. C’est alors que commence le chapitre 2 : le Seigneur envoie un grand poisson qui engloutit Jonas et le garde trois jours et trois nuits dans son ventre. Si Jonas est dans le ventre du poisson, c’est pour être sauvé de la noyade, c’est pour être rattrapé quand il coulait vers le fonds des abîmes. Le confinement est pour lui le lieu du salut.

Là ce récit me parle. Ce temps de confinement, comment le vivons-nous, comment allons-nous continuer à le vivre ? Comme une punition, une malédiction ? Ou comme un temps de salut ? Bien sûr, au plan sanitaire, il s’agit d’un temps nécessaire pour stopper la contagion. Bien sûr, au plan social c’est une grande souffrance pour les plus démunis, et au plan économique une catastrophe. La Bible ne donne pas d’explication ou de justification à ce qui nous arrive. Mais j’en reçois une invitation à en faire un temps de salut, c’est-à-dire un temps qui, même pénible et douloureux, peut être un temps de confiance, de liens, d’espérance, de solidarité, de juste relation à Dieu, à soi-même, aux autres. Un temps de foi, de présence de Dieu, d’un Dieu qui sait que nous risquons de nous noyer et qui vient nous porter, nous soutenir, nous accompagner. Comme il l'a fait quand il a envoyé le grand poisson à Jonas, dans le conte biblique.

 

Mais comment traverser ainsi ce temps ? C’est le deuxième écho que ce texte fait à notre situation. Que fait Jonas dans le ventre du poisson ? Il ne sombre pas dans la déprime, il ne bondit pas de joie non plus. Il prie. Je ne sais pas si vous priez facilement, régulièrement, ou difficilement, jamais. Je ne sais pas ce qu’évoque la prière pour vous. Dans le monde biblique, la prière, c’est être en relation à Dieu, lui parler, et c’est lui dire tout ce que l’on vit, ressent, souffre, espère. Sans limite, sans crainte. C’est ce que fait Jonas. Sa prière est comme un psaume. Il y exprime ce qu’il vit. Il commence par l’action de grâce : j’ai appelé au secours et tu m‘as entendu ; expression de foi en un Dieu qui sait ce que nous vivons et en a compassion. Il poursuit en déposant l’abîme de souffrance et de détresse par laquelle il est passé : je coulais, je me noyais, je paniquais, j’étais perdu ; la prière comme dépôt de ce qui nous pèse, nous plombe, nous tire vers le bas, nous entraîne dans l’abîme. Puis il dit sa reconnaissance envers le Dieu qui le sauve : tu m’as fait remonter vivant de la fosse, tu as entendu ma prière, tu es « mon Dieu » ; louange pour le pardon de Dieu, sa présence, son secours, parole de foi, de confiance. Enfin, du fond du ventre du poisson, Jonas se tourne vers l’avenir : je t’offrirai des sacrifices – il a 2500 ans, cela voulait dire : je reviendrai à la relation avec toi –, je te dirai ma reconnaissance, c’est à toi qu’appartient le salut ; la prière comme dynamique d’espérance.

Tout cela depuis le fond du ventre du poisson. Au cœur du confinement, savoir que l’on n’est pas seul mais que l’on peut parler à Dieu et qu’il nous écoute. On peut lui dire nos désespoirs et notre confiance, notre malheur et notre besoin de lui, notre reconnaissance et notre espérance. Tout. Et cela est essentiel. Cela permet de traverser le confinement, cela permet de traverser toute la vie ! La prière de Jonas est comme un parcours de salut : grâce, cri, reconnaissance, espérance. Puissions-nous traverser le confinement ainsi, dans une prière qui nous relève, placés dans la confiance, déposant nos angoisses, conscients de la présence de Dieu, portés vers demain.

 

Et alors advient quelque chose de remarquable. C’est le troisième écho que ce texte fait en moi. Alors que Jonas est en train de prier – on ne sait pas s’il a fini sa prière –, le Seigneur ordonne au poisson de vomir Jonas sur la terre ferme. Jonas est littéralement rendu à la vie. Son confinement est fini. Tout confinement a une fin. Notre confinement s’arrêtera un jour. Nous ne savons pas quand, et cette incertitude est sans doute ce qui est le plus difficile à vivre, mais un jour le virus sera vaincu, nous serons rendus à l’existence, au quotidien, aux relations. Pas comme un retour en arrière, mais comme une nouvelle histoire à vivre, à inventer, à partager. L’histoire de Jonas va continuer, il va cette fois-ci aller vers Ninive la grande ville. Il va se mettre dans les pas du Seigneur, répondre à son appel, vivre sa vocation. Ce ne sera pas facile pour lui ; il va accomplir une mission avec laquelle il n’est pas pleinement d’accord : annoncer la colère de Dieu sur la ville de Ninive – avec ça il est d’accord ! – mais pour que la ville se convertisse – et avec cela il est fondamentalement en désaccord : la grâce de Dieu, oui, mais pour moi, pas pour mes ennemis !

A la fin du confinement, nous serons renvoyés à nos liens sociaux, à notre vie ensemble, à notre société, à notre vocation. Ce sera difficile, mais ce sera aussi le défi de construire notre monde autrement, nourri de grâce, c’est-à-dire de justice et de paix, de partage et de solidarité. Ce jour viendra, et ce jour nous porte, nous qui sommes encore au sein du confinement.

 

Trois échos, trois appels : vivre ce temps de confinement comme un temps de salut, c’est-à-dire de juste relation à Dieu, à nous même, aux autres. Le vivre comme un espace de prière, c’est-à-dire de relation à Dieu à qui nous pouvons tout dire, colère, désespoir, lassitude, confiance, espérance. Le vivre comme un temps où peut germer, déjà, notre vocation à reconstruire un monde plus juste quand viendra le temps où ce sera possible.

 

Nous sommes dans le ventre du poisson, depuis cinq jours déjà, et cela va durer. Jonas, lui, n’y est resté que trois jours. C’est moins long. Mais vous entendez derrière ces trois jours bien plus qu’un décompte de jours. Trois jours, c’est la symbolique du passage de la mort – il se noyait – à la vie – il est rendu à la terre ferme. Les Pères de l’Eglise ont souvent vu dans le poisson de Jonas l’image du tombeau qui a avalé Jésus puis l’a rendu à la vie. Comment en effet ne pas entendre là un écho du cœur de notre foi : la croix sur laquelle Jésus a été cloué, et sa résurrection le troisième jour ? Trois jours qui changent le monde. Notre confinement peut se vivre comme ces trois jours symboliques du passage de la mort à la vie, quel que soit le nombre exact de jours que nous avons à endurer. Un autre est passé par là avant nous ; je ne parle pas ici de Jonas, mais de Jésus-Christ. La croix, c’est Jésus proche de nous, de nos souffrances et de nos peurs, et la résurrection, c’est le Christ qui ouvre à la vie, à l’espérance, à la paix, à la justice. Jésus-Christ qui est passé par le ventre du poisson pour nous ouvrir le chemin de la vie.

Bien plus, Jésus est lui-même ce chemin de vie. Les premiers chrétiens, dans le confinement des catacombes, confessaient Jésus comme « poisson » : en grec, poisson se dit "ichthus" (ἰχθύς), et avec les lettes de ce mot ils confessaient « Jésus-Christ, fils de Dieu, Sauveur », comme un acronyme, quand chaque lettre est le début d’un mot : I comme Iesous (Ἰησοῦς - Jésus), CH comme Christos (Χριστὸς – Christ), TH comme Theou (Θεοῦ - de Dieu), U comme Uios (υἱός – fils), S comme Soter (σωτήρ - sauveur).

Jésus-Christ est ce poisson qui nous porte en son sein au cœur de l’épreuve, pour nous sauver de la chute dans l’abîme et nous faire vivre en relation avec Dieu jusqu’à être rendus à une vie renouvelée.

Ainsi fait écho pour moi cette histoire de Jonas dans le ventre du poisson. Dieu est avec nous, il nous recueille, nous porte, nous soutient. La foi, c’est la confiance développée par sa présence, c’est se tourner vers lui. C’est vivre en sa présence, en Jésus-Christ.

Que sa présence vous porte, nous porte, aujourd’hui et dans les semaines qui viennent !

Amen.
 

Silence

 

Prière

Je vous invite à prier, en nous inspirant de Jonas.

Notre monde est troublé, un peu perdu en ce temps de confinement

Ses cris comme les nôtres montent vers toi, Seigneur, et tu nous réponds.

Du plus profond de ce temps de pandémie, nous appelons au secours pour les hommes et les femmes de cette terre et tu entends notre voix.

Beaucoup de personnes se sentent comme jetées dans un trou profond au cœur de l’enfermement, et le découragement les entoure.

Toutes ces craintes et toutes ces solitudes qui pèsent sur eux, sur nous, nous te les présentons.

Nous te prions pour tous ceux qui disent : « Je me sens loin de tout, pourtant je veux retrouver la communauté humaine ».

Nous te prions pour tous ceux pour qui la lassitude arrive jusqu'au cou, que l’impatience entoure, dont les soucis s'enroulent autour de la tête.

Nous te prions pour tous ceux qui se sentent descendus jusqu'au pied des montagnes, dans un monde mortifère, et qui croient que les portes de l’avenir sont fermées à clé, pour toujours.

Nous te le demandons, Seigneur notre Dieu, toi qui, à la suite de ton fils crucifié et ressuscité, nous fais remonter vivant du trou de la mort, porte les, redonne-leur confiance et espérance.

Seigneur notre Dieu, dans ce temps pénible, qu’ils puissent placer leur confiance en toi, que leur prière monte près de toi et que notre Eglise soit un lieu où elle puisse s’exprimer.

Délivre ceux qui sont emportés dans les fausses nouvelles et dans la désespérance.

Et soutiens ceux qui se battent, qui travaillent à plus de justice, de soins, d’attention aux autres.

Donne-leur, donne-nous de tenir dans l’espérance

Oui, c'est toi qui sauves, Seigneur ! »

 

Et nous prolongeons cette prière en disant ensemble la prière que Jésus nous a enseignée :

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles de siècles.

Amen

 

Envoi

 

Ce temps de culte va s’achever mais nous restons en communion de prière.

Si vous souhaitez réagir à ce culte, apporter des suggestions pour ceux des prochains dimanches, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : contact@epupl.org

Vous pouvez retrouver le texte de ce culte sur le site de notre Eglise : www.epupl.org

Sur le site, vous trouverez chaque mardi et chaque vendredi des informations mises à jour, des propositions pour cheminer ; vous pouvez les recevoir par mail sous forme de newsletter en vous inscrivant sur le site.

 

Bénédiction

Que la paix de Dieu soit sur chacun de nous.

Que la paix de Dieu soit en chacun de nous

Que la paix de Dieu soit par chacun de nous.

Que Dieu nous bénisse et nous garde dans la confiance, dans le nom de Jésus-Christ et dans la communion du Saint-Esprit !

Amen.

 

Chaque dimanche un culte vous sera ainsi proposé, jusqu’à ce que nous puissions avoir la joie de le célébrer ensemble, en présence, dans nos temples !

A bientôt !

 

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