"Attention... la Bible, livre dangereux !" — Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg - Communion luthérienne et réformée

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg
Menu
Navigation

"Attention... la Bible, livre dangereux !"

Texte de la prédication du pasteur Christian Baccuet, 22 août 2021
ATTENTION… LA BIBLE, LIVRE DANGEREUX !

 

Lectures bibliques : Ephésiens 5, 21-32 et Luc 4, 1-15

Pentemont-Luxembourg, 22 août 2021. Prédication du pasteur Christian Baccuet

 

 

Attention… la Bible est un livre dangereux !

Par exemple le verset que nous venons d’entendre : « Femmes, soyez soumises à vos maris » (Ephésiens 5, 22). Je vous le dis tout de suite, je n’aime pas ce verset ! Il a été tellement utilisé pour justifier la domination des hommes sur les femmes qu’il en est devenu insupportable. Même si notre société évolue, il y a encore des inégalités fortes entre les genres, et dans beaucoup de pays les femmes sont encore cantonnées dans un statut inférieur, subordonnées au bon vouloir des hommes et de leur pouvoir ; ce qui se passe en ce moment en Afghanistan en est un exemple terrible. Dans plusieurs Eglises, seuls les hommes peuvent accéder au ministère et aux instances de direction.  Ce type de verset risque d’appuyer sur la séculaire subordination des femmes aux hommes, et de contribuer soit à légitimer une inégalité, avec toutes les injustices et les souffrances qui en découlent, soit à pousser des gens à rejeter la Bible en la considérant comme un instrument de domination patriarcale.  

« Femmes soyez soumises à vos maris ». Lire aujourd’hui ces mots, c’est prendre le risque de donner à croire que, puisqu’il s’agit là d’un verset biblique, ils disent une vérité intangible et universelle que nous devrions appliquer si nous voulons être fidèles à la Parole de Dieu. Il y a des gens qui lisent ainsi la Bible, en prenant le texte à la lettre. C’est la lecture de type littéraliste. C’est écrit, c’est comme cela, il n’y a pas à interpréter. Ces derniers temps, cet argument est de nouveau apparu sur les réseaux sociaux, d’une manière très virulente, utilisé par certains pour condamner ceux avec lesquels ils sont en désaccord d’interprétation, par exemple sur le vaccin ou sur l’homosexualité. A coups de versets bibliques, la bêtise et la violence s’accumulent.  Interpréter serait un péché. Ceux qui brandissent cet argument se rendent-ils compte que c’est déjà une interprétation que de dire qu’il faut prendre l’Ecriture au pied de la lettre ? Ils ne sont d’ailleurs pas toujours cohérents, car la plupart d’entre eux ne lapident plus les pécheurs, ne pratiquent plus de sacrifices d’animaux, travaillent le jour du sabbat, ne s’arrachent pas l’œil et ne se coupent pas la main si ceux-ci sont occasion de pécher (Matthieu 5, 27-30).

Un deuxième risque est grand, le risque inverse, celui de laisser de côté les textes qui nous dérangent, de purger la Bible de ce qu’elle contient de choquant ou de culturellement dépassé. Nous avons tous cette tentation d’une lecture sélective, qui nous corresponde ou, pire, qui colle à l’esprit du temps, cautionne nos choix, devienne insipide et inutile.

Cet extrait de la lettre de Paul aux Ephésiens étant donné parmi les lectures « officielles » de ce jour, j’ai préféré prendre un troisième risque, car il me semble important de ne pas laisser ce genre de verset aux mains de ceux qui l’interprètent à la lettre. Je vous propose de le prendre à bras-le-corps pour tenter de le comprendre dans ce qu’il peut nous dire aujourd’hui.

1. Principes de lecture

Auparavant, il me semble nécessaire de rappeler trois fondements de notre rapport à l’Ecriture.

D’abord, on dit souvent que le christianisme est une religion « du Livre ». C’est faux. Nous sommes une religion de la relation à une personne, le Christ, dont l’Ecriture nous rend témoignage. Nous n’adorons pas un texte écrit, mais nous rendons gloire au Dieu de Jésus-Christ. Luther comme Calvin disaient que le Christ est le centre de l’Ecriture et que, par conséquent, il en est la clé. Lire la Bible, c’est se mettre à la rencontre du Christ sur les chemins de Galilée et de Judée, Jésus qui accompagne, console, relève, ouvre des vies à la présence de Dieu, libère des existences pour les remettre dans de justes relations aux autres et à elles-mêmes, rend heureux ceux qui le suivent, hommes et femmes. Jésus qui s’attaque aussi à ceux qui enferment les autres dans une interprétation littéraliste de l’Ecriture et en font une Loi qui exclut. Jésus crucifié et ressuscité, le Christ vivant. On dit parfois que, pour les protestants, seule l’Ecriture fait référence. C’est vrai, mais c’est incomplet. C’est l’Ecriture en tant qu’elle dit l’Evangile. Sola Scriptura ne veut pas dire « l’Ecriture toute seule », mais l’Ecriture au-dessus de la tradition ou d’un magistère, sans oublier, cependant, qu'au-dessus de l’Ecriture il y a le Christ. C’est en Jésus-Christ que nous lisons l’Ecriture.

Deuxième point essentiel : pour entendre l’Evangile dans l’Ecriture, pour y recevoir la Parole de Dieu, nous avons une aide importante : l’Esprit Saint, le souffle de Dieu. Notre Eglise, à la suite de Calvin, « affirme l’autorité souveraine des Saintes Ecritures telle que la fonde le témoignage intérieur du Saint-Esprit »[1]. Le témoignage intérieur du Saint-Esprit, c’est Dieu qui nous aide à entendre sa Parole à travers les mots écrits par les auteurs bibliques ; on parle de « double inspiration » : le Saint Esprit a inspiré ceux qui ont écrit la Bible, il inspire celui qui la lit ; c'est ainsi seulement que l'Ecriture peut devenir Parole de Dieu, reçue dans la foi. D'où la prière d'illumination avant les lectures bibliques pendant le culte. Nous croyons que dans l’Ecriture, Dieu nous aide à entendre sa Parole, qu’il nous inspire quand nous la méditons et la prions.

Une troisième dimension est importante. Dans la foi en Christ et la disponibilité à l’Esprit Saint, lire la Bible se fait avec notre cœur et notre intelligence. Il s’agit de tenter de la comprendre dans ses dimensions culturelles, historiques, linguistiques. De respecter ce qu’elle est : un témoignage inscrit dans un lieu et un temps donnés, fort éloignés des nôtres. Elle rend compte de la relation de Dieu avec les êtres humains, qui se déroule dans l’histoire. Elle porte donc les marques de l’histoire et cette distance est importante à prendre en compte. Il nous faut remettre les textes dans le contexte du temps où ils ont été mis par écrit, pour y entendre ce qui est dit pour nous aujourd'hui, dans un autre contexte, le nôtre. C’est ce que nous faisons ensemble, dans les groupes bibliques que propose notre paroisse.

Lire la Bible en Jésus-Christ, en demandant à Dieu de nous y parler et en utilisant notre intelligence : c’est ainsi que nous respectons le texte biblique. L’Ecriture n’est donc pas une collection de citations, qu’il suffirait de découper, de lire et d’appliquer, comme si elles étaient des recettes, des conseils, des formules magiques. En citant des versets hors contexte, on peut mal les comprendre et, pire, on peut les instrumentaliser, les tordre et les utiliser dans un sens inverse de ce qu’ils veulent dire.

Un récit nous le dit définitivement : lorsque, au début de son ministère, Jésus est tenté par le diable, ce dernier cite l’Ecriture pour le troubler : « Le diable le conduisit ensuite à Jérusalem, le plaça au sommet du temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas ; car l'Écriture déclare : “Dieu ordonnera à ses anges de te garder.” Et encore : “Ils te porteront sur leurs mains pour éviter que ton pied ne heurte une pierre.” » (Luc 4, 9-11). Le diable cite ici le Psaume 91, v. 11 et 12, de belles paroles qui confessent la protection de Dieu… Mais il cite l’Ecriture pour autre chose que pour ce qu’elle dit : pour piéger Jésus, pour le détourner de Dieu ! Il peut y avoir une utilisation « diabolique » de l’Ecriture. Si on s’en tenait à la lettre de l’Ecriture, nous soutiendrions toujours l’esclavage et la soumission des femmes. Et l’Ecriture, au lieu d’être témoin de l’Evangile, serait texte de loi qui enferme et qui écrase.

L’apôtre Paul, qui s’est lui-même, à la suite de Jésus, battu contre les interprétations légalistes et mortifères de la Loi, écrit aux Corinthiens que « nous sommes serviteurs d’une alliance nouvelle, non pas de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit fait vivre » (2 Co, 3, 6). Quand Paul écrit cela, il ne parle pas de l’esprit du texte, il parle du Saint-Esprit, celui qui rend vivante l’Ecriture, celui qui nous aide à y entendre l’Evangile.

L’Esprit Saint, dans le récit de la tentation de Jésus, l’accompagne du début à la fin (v. 1 et 14) et lui permet de s’appuyer véritablement sur l’Ecriture, puis d’en faire ensuite profiter les gens dans leur contexte, en commençant par les synagogues de Galilée.

2. Soumission mutuelle dans l’amour

C’est à la suite du Christ, dans l’Esprit Saint et avec notre intelligence, que je vous invite à revenir au texte du jour.

« Femmes, soyez soumises à vos maris ». Cités hors contexte, ces quelques mots vont dans le sens de ceux qui pensent que Paul était un affreux misogyne, et d’autres versets peuvent faire penser qu’il était homophobe, antisémite, partisan de l’esclavage… D’autres passages, pourtant, disent le contraire, qui vont dans le sens de la grâce universelle et de l’égalité de tous ; le plus évident de tous est le fameux « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni homme libre, il n'y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ. » (Galates 3, 28). Je voudrais ici partager avec vous quelques points importants de ce texte, si on le lit attentivement et sérieusement[2]. C’est un texte difficile, et Paul ne nous facilite pas la tâche !

Le contexte d’abord. Paul écrit aux chrétiens d’une grande ville grecque d’Asie Mineure, Ephèse, une lettre sans doute destinée à circuler dans d’autres Eglises, dans laquelle il présente synthétiquement les principales dimensions de la foi chrétienne – l’amour de Dieu, sa grâce donnée en Jésus-Christ ressuscité, la vie nouvelle à laquelle il appelle, le rassemblement des Juifs et des non-Juifs dans l’Eglise corps du Christ, et l’appel à vivre des relations nouvelles au sein de l’Eglise. Paul, dans le passage de ce jour, veut dire comment ces relations nouvelles s’appliquent aux relations entre les femmes et les hommes. Il le fait au croisement de la société de son temps et de sa foi en Jésus-Christ. Il écrit dans le monde gréco-romain, au premier siècle de notre ère, au sein d’une réalité sociale marquée par les liens de subordination : autorité de l’homme sur la femme, des parents sur les enfants, des maîtres sur les esclaves. Ainsi est la société de son temps et le droit antique traduit juridiquement cette organisation hiérarchique.

Le propos de Paul n’est pas de remettre frontalement en question la société de son temps, mais d’appeler les chrétiens à y vivre en disciples du Christ, à développer des relations nouvelles au sein de l’Eglise, relations caractérisées par deux dimensions essentielles.

Il commence ainsi, au verset 21, par dire l’affirmation clef : « Soumettez-vous les uns aux autres à cause du respect que vous avez pour le Christ ». Il s’adresse à tous les membres de l’Eglise, hommes et femmes. La soumission est mutuelle et c’est fondamental de mettre cela en avant. Dans une société inégalitaire, il invite à faire de l’Eglise le lieu d’une réalité différente. Ces relations nouvelles sont marquées par le fait d’être des relations d’égalité entre tous, hommes et femmes.

Paul tire ensuite de cela des conclusions, dont il importe de remarquer qu’elles concernent davantage les hommes (sept versets, v. 25 à 31) que les femmes (trois versets, v. 22 à 24). C’est principalement aux hommes que Paul a quelque chose à dire. Dans ce qui est alors communément admis – la soumission des épouses –, il introduit le modèle de la relation au Christ : « comme vous l’êtes au Seigneur » ; vivre sa situation en Christ n’est pas justifier cette situation mais lui donner une nouvelle dimension, celle de l’amour qui, immanquablement, viendra changer cette situation. Puis il déplace l’argument vers les hommes pour qu’à partir de cette évidence sociale de leur temps, ils entendent qu’ils sont concernés eux aussi par cette soumission mutuelle, comme le Christ a aimé l’Eglise. Et cette soumission mutuelle se développe non pas dans une loi rigide d’autorité hiérarchique mais dans une dimension d’amour.  

Une difficulté pour nous est que Paul utilise ici deux images, celle de la relation entre le Christ et l’Eglise, et celle de la tête : « l'homme est la tête de la femme, comme le Christ est la tête de l'Eglise » (v. 23). Limites de l’image : il est évident que l’homme fait autant partie de l’Eglise que la femme, mais la compréhension hiérarchique est habituelle dans son temps. A partir de cette image risquée, Paul ouvre à une dimension nouvelle, non plus une réalité inégalitaire mais une réalité d’amour-agapè, relation faite de respect, de solidarité, de relation réciproque. Dans les versets qui suivent, Paul décrit en effet la manière dont le Christ est la tête de l’Eglise, dans le don de lui-même : « il s'est livré lui-même pour elle » (v. 25). Le chapitre 5 commence d’ailleurs par cette autre affirmation fondamentale : « Imitez Dieu, comme des enfants bien-aimés, et vivez dans l'amour, tout comme le Christ aussi nous a aimés et s'est livré lui-même à Dieu pour nous » (v. 1-2). La manière dont Christ est tête de l’Eglise est l’amour. Ainsi, dans une culture où il est admis que l’homme est le chef de la femme, Paul introduit la notion d’amour, de respect, de don de soi, pour appeler les hommes à vivre ainsi la relation à leur femme, loin de toute domination. « Les maris doivent aimer leur femme comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même », précise-t-il au verset 28. Paul utilise encore une image, celle du corps, image forte car elle renvoie à ce qu’est l’Eglise, corps du Christ, image qui dit l’unité de l’Eglise et la solidarité entre tous ses membres.

Ainsi, de manière complexe et au risque d’être piégé par les images utilisées, Paul, dans la réalité sociale de son temps – la subordination de la femme à son mari –, introduit deux dimensions fondamentales : la soumission mutuelle de tous, hommes et femmes, au sein de l’Eglise, en Christ. Et l’amour qui est la manière de vivre cette soumission mutuelle dans le respect, le don, l’attention à l’autre, l’unité des liens, comme le Christ le vivait. Paul n’appelle ainsi pas la femme à se soumettre, comme le laisse croire une lecture tronquée et hors contexte ; dans la réalité sociale de son temps, il apporte l’Evangile qui, s’il est vraiment vécu dans l’amour, est comme une petite bombe qui peut transformer cette réalité, en commençant au sein de la communauté chrétienne. Il fait ainsi éclater la réalité de son temps pour la déplacer vers une juste et mutuelle relation : il n’y a plus ni homme ni femme, car tous vous êtes uns en Jésus-Christ.

3. Un livre d’anges heureux

Il est interpelant de constater que, sur ces douze versets, on ne retient souvent que la moitié de l’un d’eux, amenant à croire que Paul demande aux femmes d’être unilatéralement soumises alors que l’Evangile ouvre justement à l’inverse… la lecture patriarcale résiste diaboliquement ! Isolé, ce bout de verset fige une inégalité là où la Parole de Dieu ouvre à une vie nouvelle. Le Christ ne nous demande pas de revenir en arrière mais nous appelle à aller de l’avant. A la lecture de ce texte, le défi pour nous est donc de ne pas croire qu’il faudrait adopter une réalité sociale d’un autre temps, reconstituer la culture antique, retourner dans un passé révolu. Mais au contraire d’entendre combien, dans cette culture, Paul a tenté de dire l’Evangile, la relation égale et réciproque entre hommes et femmes. Cela reste d’actualité, tant notre société a encore des restes d’inégalités entre les genres, tant la question de respect et d’amour reste vive, tant la soumission mutuelle reste un défi permanent.

Nous sommes alors invités à entendre cet Evangile dans la réalité de notre culture, comme une parole libératrice qui appelle à vivre en Eglise, déjà, un avant-goût du Royaume. Et, dans notre société, nous sommes appelés à être des témoins du Christ qui avait des disciples hommes et femmes et, avec eux, allait indifféremment vers tous, quel que soit leur genre. Dans l’élan de la première communauté chrétienne qui comptait des hommes et des femmes apôtres, nous sommes appelés à être des témoins engagés contre les inégalités de notre temps.

On peut regretter que Paul n’ait pas parlé plus simplement, de manière plus évidente, nous faisant courir le risque, avec ce texte comme avec d’autres, de le comprendre à l’envers. Mais il écrivait il y a deux mille ans et il nous appartient de tenir compte de cette distance, de ne pas citer ce texte hors contexte, sans effort pour le comprendre, sans disponibilité pour y entendre l’Evangile ; sinon il est dangereux ! Cela est valable pour ce texte comme pour tous les textes de la Bible, notamment ceux qui évoquent le divorce, l’esclavage, l’homosexualité, le judaïsme, les autres religions…

Aujourd’hui, en Jésus-Christ, dans l’Esprit Saint, avec notre intelligence, nous pouvons recevoir dans l’Ecriture l’appel à l’alliance nouvelle, non pas de la lettre qui tue mais de l’Esprit Saint qui fait vivre.  L’Evangile est littéralement « bonne nouvelle » : εὐαγγέλιον – ev-angelion – en grec veut dire « bon message ». Angelion est le message, et le messager est ἄγγελος – angelos –, qui a donné « ange ». La lecture de l’Evangile est joyeuse et libératrice, et en devenir les anges, les messagers, les témoins, est un bonheur.

La Bible, alors, n’est plus un livre dangereux mais… d’anges heureux !

Amen.

 

[1] Déclaration de foi de l’Eglise réformée de France. Texte complet : https://www.eglise-protestante-unie.fr/prod/file/epudf/upload/nation/PDF/Declaration%20de%20Foi%20ERF%201938.pdf

[2] Pour plus de détails, voir Bettina Schaller, « Il y a subordination et subordination ! De la séculaire soumission des femmes », dans Elisabeth Parmentier, Pierrette Daviau et Lauriane Savoy (dir.), Une bible des femmes, Genève, Labor et Fides, 2018, p. 175-188.