Jésus et les Parisiens — Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg - Communion luthérienne et réformée

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Jésus et les Parisiens

Texte de la prédication du dimanche 9 mai 2021, par le pasteur Christian Baccuet

Lectures :

  • Luc 11, 37-44 et 53-54
  • Jean 3, 1-8

 

1. Les Parisiens

Vous avez peut-être déjà entendu parler des Parisiens. On dit d’eux que ce sont des gens stressés, agressifs, râleurs. Agaçants car ils sont pleins d’arrogance, de mépris pour les autres, tant ils se sentent sûrs d’eux, supérieurs. Ils sont hautains, ils critiquent les autres et leur façon d’être et de paraître ou leur apparence. Ils aiment pinailler, ils adorent imposer leurs normes, leur vision du monde, leur jugement définitif. Ils se prennent pour le centre du monde, l’élite de l’humanité. Bref, les Parisiens sont insupportables. Il y a vingt ans, une série de publicités pour un quotidien montrait des petits films avec des Parisiens au comportement égoïste, malotru, pour conclure par le slogan : « Le Parisien, il vaut mieux l’avoir en journal » ! Tout ça, pensez-vous, c’est une série de clichés, cela crée un type de personne qui n’existe pas ainsi, à l’état pur. Pourtant, comme pour toute caricature, il y a un peu de vrai au fond. Vous en connaissez forcément, des Parisiens. Et puis nous sommes tous un peu des Parisiens, même si nous habitons ailleurs, même vous qui nous écoutez par internet.

Nous qui sommes membres d’une paroisse située au centre de Paris, nous sommes habités par une question, celle de savoir ce que l’Evangile peut apporter aux Parisiens. Alors j’ai ouvert ma Bible pour voir ce qu’elle dit des Parisiens, et ce que Jésus leur dit. Et je n’ai pas été déçu. Car les Parisiens sont très présents dans le Nouveau Testament. Le mot « Parisien » y figure 99 fois, dont 89 fois dans les 4 évangiles.

Quoi ? Les Parisiens ? Ah non, pardon, je me suis trompé…  Il s’agit des Pharisiens ! Parisien, Pharisien, ce n’est pas loin ! La Bible parle des Pharisiens, pas des Parisiens ! Encore que…

Mais qui sont les Pharisiens ? Dans la langue française, le terme « Pharisien » résonne péjorativement. Il désigne un hypocrite, ou quelqu’un d’orgueilleux, ou encore une personne qui coupe les cheveux en quatre, qui est formaliste et rigide, qui juge facilement le comportement des autres. Quelqu’un d’hautain et d’insupportable… on n’est pas loin du Parisien ! Dans notre imaginaire, les Pharisiens sont une figure repoussoir. Mais la littérature n’est pas toujours conforme à la réalité et notre imaginaire nous joue parfois de vilains tours. Il importe de nous rappeler qui étaient vraiment les Pharisiens au temps de Jésus. C’est que je vous propose de faire ce matin. Pas uniquement pour le plaisir historique, mais pour en recevoir l’écho d’une bonne nouvelle pour nous.

 

2. Les Pharisiens

Au 1er siècle de notre ère, le judaïsme était composé de différents courants, unis dans la même culture religieuse mais qui adoraient discuter, se confronter, s’opposer les uns aux autres au sujet de la Loi de Moïse et du Temple de Jérusalem. Il y avait les Sadducéens, les Esséniens, des mouvements nationalistes, des Samaritains, des Hérodiens, des disciples de Jean Baptiste… et puis un petit groupe en croissance, les disciples du Christ, qui seront bientôt nommés les Chrétiens... Parmi eux, les Pharisiens constituaient l’un des groupes les plus importants, les plus influents.

Le nom « Pharisien » est un mot grec (Φαρισαῖος – Pharisaios) qui transcrit la racine hébraïque « parash » (פָּרַשׁ), qui signifie « séparer » ou « expliquer ». Soit « séparer » parce que la recherche d’une sainteté personnelle et d’une rigueur morale les amenait à se séparer des impurs, soit « expliquer » parce que leur respect de la Loi de Moïse les conduisait à mettre au centre de leur activité le commentaire de la Torah.

Les Pharisiens constituaient un groupe fervent, avec un fort engagement religieux et la volonté d’entraîner le peuple dans leur quête de pureté et d’obéissance à la Loi de Moïse. Ils pensaient que cette recherche n’était pas réservée aux prêtres mais qu’elle devait concerner tout le monde. Aussi étaient-ils très portés sur l’enseignement, en particulier dans les synagogues, et parmi eux ceux qui étaient scribes ou docteurs de la Loi étaient importants. Les Pharisiens étaient plutôt issus de milieux populaires. Le travail manuel était important pour eux et ils avaient une grande influence dans le peuple. Ils étaient aussi soucieux de convertir des païens au judaïsme.

Leur manière d’interpréter la Loi de Moïse recherchait la précision. Il s’agissait de l’interpréter théologiquement mais aussi de chercher le comportement le plus respectueux de cette Loi, dans une observance méticuleuse. Ils s’intéressaient notamment aux règles de pureté, à tout ce qui touchait à la nourriture, à la vaisselle utilisée, au lavage des mains, aux rituels concernant les cadavres et les tombes. Pour le culte, ils étaient attentifs à la rigueur des rites dans le temple de Jérusalem, à la manière d’offrir les sacrifices et de prier, de verser la dîme et les redevances pour les prêtres. L’observance du sabbat et des jours sanctifiés était fondamentale pour eux, notamment pour ce qui concernait le travail et les déplacements. Enfin, les questions de mariage et de divorce les occupaient beaucoup. Bref, ils avaient une passion pour la discussion juridico-religieuse, le permis et l’interdit, le pur et l’impur, les règles et leur application dans des situations concrètes. Pour cela, l’interprétation de la Loi de Moïse était centrale pour eux et ils se référaient à la Loi écrite – la Torah – et à la Loi orale, c’est-à-dire aux traditions reçues des « pères », leurs ancêtres, qui leur permettaient d’actualiser les lois de Moïse.

Ils étaient actifs pour convaincre les gens du peuple d’observer les traditions et les règles dans leur vie quotidienne ; ils acceptaient cependant que des juifs ne suivent pas leurs usages. Il n’y avait pas que la Loi qui les intéressait. Leur lecture de l’Ecriture n’était pas que juridique, elle avait aussi une perspective d’attente messianique. Ils croyaient en la résurrection des morts et au fait que ceux qui étaient justes et fidèles étaient acquittés lors du jugement.

Le Nouveau Testament les cite beaucoup. La plupart des passages qui les concernent nous rapportent une relation tendue entre eux et Jésus, des polémiques et une franche hostilité. Ils sont très présents dans le Nouveau Testament, pour deux raisons principales.

Une raison historique, d’abord. En l’an 70 de notre ère, le Temple de Jérusalem est détruit par les Romains, et disparaissent alors les sacrifices, les prêtres, les autres groupes. Le judaïsme n’est plus constitué que de la tendance pharisienne, dans les synagogues, autour de l’enseignement des rabbins. Après 70, quand les évangiles sont mis par écrit et que les communautés chrétiennes se détachent des synagogues, les juifs sont donc tous des Pharisiens, et c’est donc principalement la confrontation avec eux qui intéresse les premiers chrétiens. C’est l’occasion de rappeler ici que les polémiques qui ont déchiré le judaïsme au 1er siècle, entre ceux qui ont suivi Jésus et ceux qui ne l’ont pas suivi, ne justifient aucunement les persécutions qui ont suivi au long de l’histoire, l’antisémitisme chrétien, les pogroms, les ghettos, la shoah, toutes les abominations commises au nom d’un « Christ » qui n’est pas le nôtre. Les Juifs sont nos frères et sœurs « aimés par Dieu », comme l’a écrit l’apôtre Paul, car « les dons de la grâce et l’appel de Dieu sont irrévocables »[1]. Parler des Pharisiens aujourd’hui, ce n’est pas parler d’adversaires, c’est parler de nos frères et sœurs, c’est donc parler, en partie, de nous.

Et c’est la deuxième raison pour laquelle les Pharisiens sont très présents dans le Nouveau Testament : leur proximité avec les chrétiens.

 

3. Nous, P(h)arisiens d’aujourd’hui

Les Pharisiens sont très présents dans les évangiles parce que, plus que des autres mouvements du judaïsme, les premiers chrétiens étaient proches d’eux sur plusieurs points : leur proximité avec le peuple – comme Jésus ; l’importance de l’enseignement et de l’interprétation – comme Jésus qui dit souvent « vous avez entendu qu’il a été dit […] mais moi je vous dis… »[2] ; leur croyance en la résurrection – comme Jésus. Comme Jésus, comme les premiers chrétiens, comme nous.

Proximité entre Jésus et les Pharisiens, et heurts également, désaccords profonds. Au début, les Pharisiens étaient curieux de voir qui était Jésus et venaient de partout pour écouter ce qu’il avait à dire[3]. Mais, très vite, ils s’aperçurent que ce n’était pas un rabbi parmi les autres avec qui on peut avoir plaisir à discuter sans fin mais qu’en lui se jouaient des enjeux profonds et des bouleversements fondamentaux. Ils basculèrent alors dans l’hostilité, reprochant à Jésus de manger avec des gens de mauvaise vie[4], de ne pas se laver soigneusement les mains avant le repas et donc d’avoir des mains impures[5], de guérir le jour du sabbat[6] ou de ramasser des épis de blé ce jour-là[7], de ne pas jeûner[8]. Ils essayaient de le coincer dans des discussions casuistiques sur la Loi de Moïse, par exemple sur la répudiation ou sur le lien être pardon et guérison[9].

Jésus, de son côté, n’était pas en reste. Il disait à ses auditeurs : « Gardez-vous du levain des Pharisiens »[10]. Il les mettait en porte-à-faux sur le fait de guérir quelqu’un le jour du sabbat[11] ou sur leur arrogance[12]. Il se lançait dans des séries de paroles fortes contre eux, par exemple la suite de « Malheur à vous, Pharisiens » que nous avons lue tout à l’heure, dans laquelle il liste leur hypocrisie, eux qui veulent imposer aux autres des règles qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes[13]. Il est important ici de dire que Jésus ne les maudit pas, il ne leur souhaite pas du mal ; l’expression grecque « οὐαί » (ouai) est une exclamation de chagrin, comme on dirait « hélas », « malheur » ; hélas pour vous, malheureux êtes-vous de vivre et penser ainsi...

Au fur et à mesure des jours, la tension montait entre eux et les Pharisiens, de plus en plus en colère, essayaient de le coincer[14], se moquaient de lui[15], cherchaient comment le faire mourir[16]. D’où les nombreux passages dans les évangiles qui rendent compte de cette confrontation vive. Un enjeu de ces passages est d’entendre ce qui est dit des Pharisiens et aux Pharisiens, non comme quelque chose qui est dit à d’autres, mais qui s’adresse à nous. Alors, que retenir de cela pour les Parisiens que nous sommes ? Pardon… pour les Pharisiens que nous sommes ? Quelle est la part, dans notre foi, de quête sincère de la vérité et du souci des autres, et quelle est la part d’interprétation juridique, d’hypocrisie et de mépris des autres ?

Comme les Pharisiens, nous partageons de belles idées, une haute opinion de nos engagements, de notre diaconie, de notre sens de la fraternité, nous en sommes fiers. Mais dans la réalité de nos vies quotidiennes, combien d’arrangements avec la vérité, d’accommodements avec l’injustice, de compromissions avec le pouvoir, de mesquineries et de rancœurs ? Malheur à nous si nous vivons ainsi notre vie ! Mais heureux sommes-nous si nous entendons l’appel de Jésus à ne pas s’enfermer dans le malheur de l’hypocrisie mais à ouvrir son cœur à la présence d’un Dieu qui invite à vivre de la confiance, confiance qu’il a en nous et confiance que nous pouvons avoir, par lui, les uns pour les autres !

Comme les Pharisiens, nous jugeons facilement les comportements de ceux qui ne vivent pas comme nous. Nous sommes fiers d’une certaine rigueur protestante, d’une éthique qui produit droiture, sobriété et engagements forts. Mais le protestantisme dans sa version calviniste a souvent penché vers une austérité frisant la normalisation : manière de s’habiller, de parler, de se tenir, de penser et de vivre.  Nous regardons vite de haut ceux qui ne rentrent pas dans nos normes, mettant ainsi le respect de règles – nos propres normes – au premier plan, là où tout l’Evangile nous appelle à mettre l’autre au premier plan. « Le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat »[17], dit Jésus, inversant ainsi le rapport à la loi de Dieu. Jésus met la foi – la relation, la confiance – avant la loi – la règle, l’exclusion. C’est un des lieux de polémique avec les Pharisiens, c’est un des lieux d’interpellation pour notre manière de vivre la foi si nous la vivons comme exclusive, élitaire, jugeante… Malheur à nous si nous vivons ainsi notre foi ! Mais heureux sommes-nous si nous entendons l’appel de Jésus à placer l’accueil de l’autre, dans sa singularité et sa fragilité, au centre de notre foi et de notre vie d’Eglise. Non pour le faire entrer dans un moule, mais pour lui offrir de vivre l’Evangile !

Comme les Pharisiens, nous nous gargarisons de notre référence à l’Ecriture, nous les protestants, peuple de la Bible, nous dont les ancêtres ont mis ce livre au centre et se sont battus pour la liberté de pouvoir le lire. Nous nous vantons de notre enracinement dans cette Bible ouverte sur la table de communion, offerte aux catéchumènes, présente dans chacun de nos foyers. Nous sommes fiers de l’avoir comme référence directe, sans intermédiaire d’une tradition ou d’un magistère, nous nous sentons supérieurs dans notre liberté d’interprétation de cette Parole de vie. Et nous oublions que nous la lisons nous aussi avec une tradition et, surtout, que nous ne la lisons que très peu. Qui d’entre nous ouvre régulièrement sa Bible chez soi, en fait sa référence quotidienne, chemine avec elle, la connaît ? Il ne suffit pas de se référer à nos ancêtres, si nous abandonnons aujourd’hui ce cœur de notre foi. Malheur à nous si nous vivons ainsi aujourd’hui ! Mais heureux sommes-nous si nous entendons l’appel de Jésus à placer la Parole de Dieu non comme un code de lois contraignantes mais comme un appel à la liberté, à la joie de vivre, à l’espérance d’une terre nouvelle. Non comme un livre fermé, mais comme un espace ouvert !

On pourrait trouver encore d’autres exemples où nous nous comportons comme les Pharisiens de l’évangile, en adversaires de Jésus. Même au cœur de notre foi chrétienne, ce danger nous guette ! C’est pourquoi tous les passages des évangiles qui parlent des Pharisiens nous parlent, quand nous les entendons comme s’adressant à nous et les recevons comme des mises en garde salutaires, comme des appels à vivre dans la clarté de l’Evangile. Ils sont alors bonne nouvelle.

 

4. Appel à nous mettre en route

Ils sont bonne nouvelle, car destinés à nous faire bouger, à nous ouvrir. Ce cri de chagrin, « malheur pour vous », « hélas pour vous », n’est pas malédiction car il n’enferme pas, il ne condamne pas ; il est appel à réagir, à changer, à s’ouvrir. Telle est la force de l’Evangile : un appel à sortir de notre malheur pour trouver le bonheur de vivre, à sortir de nos condamnations et de nos compromissions pour vivre libres et confiants.

En Christ, personne n’est enfermé dans ce qu’il est, toute personne peut bouger, évoluer, s’ouvrir. Les Pharisiens comme nous ! Les Pharisiens, au temps de Jésus, étaient des hommes en quête de vivre en cohérence leur foi, même s’ils étaient empêtrés dans leurs conceptions de ce que cette foi devait être pour eux et pour les autres. Et chacun singulier, dans sa sincérité et sa fragilité mêlées. Pas définitivement enfermé dans sa rigidité mais appelé à s’ouvrir. En possibilité de s’ouvrir. Les évangiles nous montrent plusieurs de ces Pharisiens sur ce chemin.

Simon, par exemple, un Pharisien chez qui Jésus prend un repas, repas au cours duquel surgit une femme pécheresse qui répand du parfum[18]. Ou Nicodème, dans l’évangile de Jean, qui vient voir Jésus dans la nuit car il craint pour sa réputation, mais qui a des questions existentielles à lui poser pour comprendre qui il est[19] ; Nicodème à qui Jésus fait cette invitation si émouvante : « il te faut naître de nouveau » – ce qui peut se traduire par « naître d’en-haut », il te faut naître de l’Esprit de Dieu ; pas rester dans une foi sclérosée de règles mais entrer dans le souffle joyeux de Dieu ! Nicodème qui, plus tard, affronte les autres Pharisiens qui veulent condamner Jésus sans l’avoir écouté[20] et, après la mort de Jésus, recueille son corps, l’embaume et le dépose dans une tombe[21]. Dans le livre des Actes, on trouve un Pharisien nommé Gamaliel qui a une attitude plutôt tolérante quand les apôtres comparaissent devant le tribunal religieux[22]. Et puis, surtout, le Pharisien le plus connu, Saul de Tarse, devenu ensuite l’apôtre Paul. Paul était pharisien, dans sa formation, sa pratique religieuse, son zèle[23], avant de rencontrer le Christ et de devenir témoin de la grâce de Dieu.

Voilà qui me touche. Si l’Evangile nous interpelle sur notre manière de vivre la foi et nous bouscule parfois fortement, ce n’est pas pour nous enfermer dans une condamnation et un malheur, mais comme une promesse de chemin possible, de questionnement comme Simon, d’évolution comme Nicodème, de conversion comme Paul. En nous invitant à quitter le confort de nos certitudes, le Christ nous appelle à un cheminement spirituel à sa suite, dans une humble quête de vérité, de foi, d’amour et d’espérance.

Oui, l’Evangile est pour les Pharisiens. Il les bouscule, il les invite à cheminer, il les appelle à la conversion.

Oui, l’Evangile est pour les Parisiens. Il les bouscule, il les invite à cheminer, il les appelle à la conversion.

Oui, l’Evangile est pour nous. Il nous bouscule, il nous invite à cheminer, il nous appelle à la conversion : tu peux naître de nouveau, dans l’Esprit saint, le souffle de Dieu !

Amen.

 

[1] Romains 11, 29.

[2] Par exemple dans le Sermon sur la Montagne, Matthieu 5-7.

[3] Luc 5, 17.

[4] Luc 5, 30 ; 15, 2.

[5] Luc 11, 38.

[6] Luc 6, 7.

[7] Luc 6, 2.

[8] Luc 5, 33.

[9] Luc 5, 21.

[10] Luc 12, 1.

[11] Luc 14, 1-6.

[12] Luc 18, 9-14.

[13] Luc 11, 37-52.

[14] Luc 11, 53-54.

[15] Luc 16, 14.

[16] Luc 19, 47.

[17] Marc 2, 27.

[18] Luc 7, 36-50.

[19] Jean 3, 1-2.

[20] Jean 7, 50-52.

[21] Jean 19, 38-42.

[22] Actes 5, 34.

[23] Philippiens 3, 5-6 ; Galates 1, 14 ; Actes 23, 6-9 et 26, 5.