Pain, chocolat... et Esprit saint
Pain, chocolat… et Esprit Saint
Prédication du dimanche 27 juillet 2025, par Dorothée Gallois-Cochet
Lectures bibliques :
- Genèse 18, versets 17 à 32
- Luc 11, versets 1 à 13
Un homme se promène en montagne. Emerveillé et distrait par la beauté du paysage, il s’approche d’une falaise et tombe dans le vide. Dans sa chute, un arbuste accroché à la paroi le retient. L’homme crie « au secours, à l’aide, y’a quelqu’un ?» Une voix profonde s’élève : « N’aie crainte mon fils, je suis Dieu. Ai confiance, lâche prise, je serai en bas et ma main s’ouvrira pour te rattraper ». Le malheureux s’écrie « y’a quelqu’un d’autre » ? »
Est-ce que, dans les situations désespérées ou à l’article de la mort, tous les humains prient? La prière est-elle une manifestation de l’instinct de survie?
En tout cas pour nous, chrétiens, la prière est au cœur de notre relation avec Dieu.
La prière, c’est le thème qui fait le lien entre les deux textes bibliques que nous avons entendu, l’un dans l’Ancien testament, l’autre dans le Nouveau testament. Ce sont les textes du lectionnaire de ce dimanche, que nous avons en commun avec toutes les paroisses protestantes historiques mais aussi catholiques.
Je trouve touchante, presqu’émouvante, la manière dont le texte de l’Evangile de Luc débute. L’un des disciples de Jésus lui demande « Seigneur, enseigne-nous à prier ». Une demande toute simple et, en même temps, tellement essentielle. N’est-ce pas la plus belle chose que nous pouvons demander à Jésus ?
Prier, ce n’est pas comme respirer ou parler ; ce n’est pas inné ; il faut apprendre et il n’y a pas d’âge pour cela. Je me souviens d’avoir appris, dans un groupe de partage biblique, à prier avec le triptyque « Pardon, merci, s’il te plaît ». Pardon, Dieu, pour tout le mal que je fais malgré moi, c’est la prière d’humilité ; Merci Seigneur pour la beauté de ta création et pour ta présence dans ma vie ; c’est la prière de Louange. Et s’il te plait, Dieu, donne-moi ce qui me tient à coeur. C’est la prière de demande dont il est précisément question dans nos textes du jour.
Cette question « Enseigne nous à prier », Jésus y répond en nous offrant la prière du Notre-Père, qui nous accompagne encore aujourd’hui, comme elle a accompagné la vie de tellement de chrétiens avant nous. Et la prière du Notre Père est une prière de demande : les 3 premières concernent Dieu et les 4 dernières concernent l’homme.
Comme souvent, Jésus complète son enseignement par des paraboles. Ces paraboles qui nous exhortent à la prière de demande et nous disent qu’elle a toute sa place dans notre vie de chrétien.
La prière de demande est importante avant toute chose pour l’état d’esprit auquel elle nous invite. Adresser nos demandes à Dieu, c’est reconnaître notre dépendance.
Dans les trois paroles sur la prière de demande que contient notre passage de l’Evangile de Luc, on retrouve une demande commune, celle du pain. Dans la prière du Notre Père, d’abord, Jésus nous invite à dire « Donne-nous chaque jour notre pain quotidien » ; « mon ami, prête-moi trois pains », demande ensuite l’ami importun ; et c’est enfin le fils, qui demande du pain à son père.
Le pain, c’est ce dont nous avons besoin pour notre subsistance, c’est la nourriture qui nous fait vivre. Cette chose si essentielle, Jésus nous dit que nous devons la demander. La prière de demande nous rappelle à notre fragilité d’humain. Nous pouvons dire avec le psaume 103 que nos jours sont comme l’herbe : lorsqu’un vent souffle, elle disparaît. Riches ou pauvres, malades ou en bonne santé, nous avons tous en partage cette fragilité et cette dépendance ; la prière de demande nous permet de ne pas l’oublier.
Au-delà de cet ancrage commun, les textes du jour nous permettent de découvrir que la prière de demande a différentes déclinaisons. Trois déclinaisons qui, chacune nous éclaire sur le sens et les bienfaits de cette prière.
1. Premièrement, la demande pour soi-même.
La demande pour soi-même est évoquée avec la parabole de la prière du fils à son père, dont il est question à la fin du texte, aux versets 11 à 13. Ce qui frappe dans cette prière de l’enfant qui s’adresse à son père, c’est sa simplicité, sa spontanéité, mais aussi la confiance totale de l’enfant quand il qui s’adresse à son père. Cette confiance nous invite à réfléchir à notre propre confiance en Dieu lorsque nous lui adressons nos prières. Est-elle à l’image de celle du jeune enfant face à ses parents?
Et l’enfant ne demande pas seulement du pain, c’est-à-dire la nourriture nécessaire pour vivre, il demande aussi un poisson. A l’époque de Jésus, les repas quotidiens se composaient essentiellement de pain, éventuellement agrémenté d’oignon cru, voire de légumes bouillis. Mais le jour de shabbat, le repas se faisait fête et un plat cuisiné de poisson venait compléter le pain quotidien. Et dans le panier de nourriture que l’on remettait au pauvre ce jour-là, il était placé un petit poisson. Le poisson est donc le mets du shabbat par excellence ; Il symbolise la vie spirituelle. En demandant à son parent du poisson, l’enfant exprime son besoin d’être nourri spirituellement pour grandir comme humain.
En plus du pain et du poisson, l’enfant demande même un œuf. Dans la Palestine de Jésus, l’œuf est un met rare, réservé aux plus riches, ou aux repas de fête. C’est une friandise. Transposé à notre époque, l’enfant demanderait certainement du chocolat. L’œuf comme le chocolat, symbolisent tous ces petits plaisirs qui viennent agrémenter l’essentiel ; ces surprises et ces inattendus, qui rompent avec la routine du pain quotidien et qui mettent de la joie et de la légèreté dans nos existences. Le texte nous dit que ces demandes sont elles aussi légitimes. Avec cette parabole, Jésus nous invite à porter dans la prière devant Dieu tout ce qui fait notre quotidien, le pain et le chocolat ; l’essentiel, mais aussi l’accessoire.
Cette parabole sur la prière de l’enfant dit également quelque chose d’important sur l’exaucement de nos prières de demande.
L’enfant est-il exaucé dans les demandes qu’il adresse à son père ? Qu’avez-vous entendu ? En écoutant distraitement ou en lisant rapidement, on peut avoir l’impression que, oui, le père donne à l’enfant tout ce qu’il lui demande. Mais ce n’est pas ce que dit l’Evangile de Luc. Jésus dit simplement qu’aucun père n’aurait idée de donner une pierre lorsque son enfant demande du pain, ni un serpent au lieu d’un poisson, ni encore un scorpion au lieu d’un œuf. Une pierre ne remplit pas un ventre vide, et le serpent, comme le scorpion, symbolisent le châtiment et la puissance du mal. A la demande de vie, le Père ne répond pas par un don de mort. Mais peut-être qu’à la demande de pain, le Père répondra par des légumes bouillis, parce qu’il les jugera bon pour la croissance de l’enfant. Et peut-être que si l’enfant demande un oeuf, ou du chocolat, son Père lui donnera des crayons de couleur ou un livre …. Vous imaginez la tête de l’enfant !
Cette parabole nous permet une mise en perspective avec la manière dont Dieu exauce nos demandes pour nous-mêmes. Il vous est sûrement arrivé, à vous aussi, d’avoir l’impression que Dieu ne répond pas à nos demandes, qu’il y reste sourd ou qu’il répond à côté de la plaque.
Je crois que Jésus nous invite à nous demander si nous ne sommes pas tel un enfant, persuadés de savoir ce qui est bon pour nous et impatients de l’obtenir immédiatement, mais manquant tellement d’expérience pour comprendre ce qui est bon pour nous ! Tel le petit enfant, nous pouvons, nous aussi, avoir une conception fausse de notre bien. C’est pourquoi la manière dont Dieu répond à nos demandes peut nous surprendre, nous dérouter, voire nous contrarier. Ce texte nous dit clairement que Dieu notre Père est seul à savoir ce qui est bon pour nous et que, tel un Père, il ne répond pas selon nos demandes, mais selon ce qu’il sait bon pour nous.
Nous pouvons donc demander du chocolat et il est important de le faire si cette demande occupe notre esprit au moment de notre prière, mais il n’est pas certain que nous soyons exaucés !
La prière de demande, ce n’est pas seulement demander à Dieu pour soi-même sans se préoccuper des autres.
Car au fond, tout ce que l’on demande de bon pour soi-même, on peut aussi le demander pour les autres. Et cela nous donne déjà une idée de ce que nous pouvons recevoir. Les bonnes choses que Dieu nous donne ne sont-elles pas nécessairement bonnes pour tous et communes à tous les humains, quels que soient leurs goûts et leur contexte de vie ?
2. Et l’on en vient au deuxième temps, la prière de demande pour son prochain.
C’est le passage bien connu dit de l’ami importun, aux versets 5 à 7. C’est parce que l’un de ses amis débarque chez lui en pleine nuit, que cet homme se rend chez un autre ami, son voisin, pour lui demander trois pains. A l’origine de la prière, ce n’est plus mon besoin, mais le besoin d’un autre qui m’interpelle. Trois pains pour un seul ami, c’est beaucoup, sans doute est-ce pour dire que nos forces et notre détermination peuvent être démultipliées par cet élan vital qui nous porte vers notre prochain.
A première vue, cette histoire est totalement farfelue. Qu’est-ce que ce voyageur qui arrive chez son ami au milieu de la nuit et par surprise ? N’oublions pas qu’au temps de Jésus on voyage à pied, en évitant certainement les heures les plus chaudes, et qu’il n’y a pas de téléphone pour prévenir de son retard. S’il fallait écrire la scène aujourd’hui à Paris, ce pourrait être un SMS reçu à 22h30 d’un ami vivant à l’étranger : « je suis à Orly, mon vol est annulé ; je peux venir dormir chez toi ? » … Acceptons donc que le point de départ de l’histoire soit plausible.
Ce qui est vraiment loufoque, c’est la réponse du voisin dérangé en pleine nuit : de l’intérieur de sa maison, il répond « ne m’ennuie pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes déjà au lit, je ne peux pas me lever pour te donner des pains ». Il y a quelque chose qui ne colle pas. Si la porte fermée est si lourde à manœuvrer, alors c’est une grosse porte … comment peut-il entendre la demande de pains faite à travers cette porte ? Et pourtant, il entend puisqu’il répond… S’il entend, c’est qu’il est debout derrière la porte, il s’est donc déjà levé, et pourtant il dit « je suis couché et mes enfants aussi ».
En plus, le voisin dérangé ne dit même pas qu’il n’a pas de de pain, apparemment les 3 pains ce n’est pas le sujet, il les a en stock dans sa cuisine. Manifestement, c’est le fait d’ouvrir cette porte à son ami qui lui pose problème … Tout cela ne tient pas une seconde.
En fait, Jésus s’amuse en racontant cette histoire. Il se moque de nous, et de toutes les excuses bidon que nous sommes capables de trouver pour refuser de répondre aux prières de nos amis, de nos frères et de nos sœurs, alors même que nous avons les moyens de satisfaire leurs demandes.
Oui j’ai bien 3 pains, mais j’ai la flemme de me lever, j’ai pas envie de sortir du confort douillet de ma couette, de bouleverser mes habitudes. Jésus nous dit avec cette parabole qu’il n’est pas dupe de nos réponses à dormir debout. Vous avez remarqué que dans le texte, le premier obstacle invoqué pour ne pas satisfaire la demande de l’ami, c’est la porte fermée ? Cette porte fermée qui représente tous nos verrous, nos barrières, nos murailles, tout ce qui met de la distance entre nous et nos prochains lorsqu’ils ont besoin de nous.
Alors, dans cette parabole, où suis-je ? celui qui dort et qui a besoin d’être secoué pour être attentif à l’interpellation de mon prochain ? ou l’ami qui remue ciel et terre pour trouver les 3 pains ? Les deux, certainement, par alternance.
Cette parabole m’encourage dans la prière de demande pour mon prochain car Jésus dit que finalement, mon ami se lèvera à cause de mon insistance. Parler d’insistance est également étonnant car ce n’est pas ce que décrit la scène. L’ami importun n’a pas tambouriné à la porte, ni même frappé une deuxième fois. Le voisin qui se lève est réalité soudainement transformé, plutôt qu’accablé par l’insistance effrontée de son ami. « Il se lèvera et donnera à son ami tout ce dont il a besoin ». Cette parabole nous donne confiance ; elle nous exhorte à demander pour autrui en dépassant nos peurs : peur de déranger, peur d’une réponse négative, peur du jugement de l’autre. Car Jésus est auprès de nous, il soutient notre prière ; c’est lui qui transforme les cœurs de ceux qui, tels le voisin dérangé en pleine nuit, peuvent répondre à notre prière de demande pour autrui.
Dieu n’a pas de bouche, il n’a pas de mains, mais il a les bouches et les mains de tous les hommes et toutes les femmes. Nos bouches pour porter les besoins et demandes de nos frères et sœurs auprès de celles et ceux qui ont les moyens d’y répondre, et leurs mains, à elles et eux qui sont interpellés, leurs mains retournées et converties par Dieu, pour donner tout ce dont nos frères et sœurs ont besoin.
3. Troisièmement, la prière de demande pour le monde.
C’est le texte de la Genèse et Abraham qui prie pour sauver la ville de Sodome, ville dont le péché est énorme, dit Dieu. Sodome ressemble au monde dans lequel nous vivons, où il est bien difficile d’apercevoir les actions des justes au milieu de tellement de malheurs et de dévastations apportés par l’homme. Abraham prie pour sauver Sodome. Pourtant, Sodome sera détruite peu après cette prière, une fois Abraham retourné chez lui.
Ce passage fait écho à notre propre expérience humaine et à nos prières de demande pour le monde qui ne sont pas exaucées. Depuis le temps que les chrétiens prient pour la paix dans le monde, si cette prière était efficace, on le saurait, n’est-ce pas ? N’y a-t-il pas de quoi être découragé ? Pourquoi continuer à prier pour le monde ?
Le texte de la Genèse nous éclaire sur le but de cette prière. Pour le comprendre, arrêtons- nous un instant sur celui qui prie, Abraham. Abraham a été choisi par Dieu pour établir avec lui et sa descendance une alliance perpétuelle (je vous renvoie à Genèse 17, un peu avant le passage que nous avons lu). Abraham est donc aimé de Dieu et est dans une grande proximité avec lui. Et pourtant, Abraham prie.
Je ne sais pas ce que vous avez pensé de la prière d’Abraham, de la manière dont il s’y prend pour prier pour les justes de Sodome. Cette manière d’évoquer d’abord le sort de 50 justes, puis d’en ajuster le nombre à la baisse, très progressivement. Et s’il n’y en avait que 45 ? et que 40 ? que 30 ? Pardon, mais s’il n’y en avait que 20 ? oserais-je cette audace, mais si c’était 10 ? …
moi, au premier abord, j’ai trouvé que l’approche d’Abraham manquait d’honnêteté. Abraham ne sait-il pas dès le départ qu’il n’y a qu’une poignée de justes à Sodome ? Mais en réfléchissant, je porte un tout autre regard sur cette manière de faire. Car cette approche permet à Abraham de faire durer la prière, et de demeurer plus longtemps en présence de Dieu. Au-delà de la demande de sauver les justes de Sodome), la prière est le moyen pour Abraham d’entretenir sa relation avec Dieu.
Je crois que ce texte nous dit que la prière pour le monde permet d’entretenir notre relation avec Dieu. Et je comprends, du coup, pourquoi Abraham s’arrête à 10 dans son décompte : il n’y a pas de terme final au dialogue ; la porte est ouverte pour reprendre le fil de cet échange et pour renouveler sa relation à Dieu dans la prière.
Cela fait le lien avec l’importance de la persévérance dans la prière. Ici Abraham, plus tard, Jésus, dont le nouveau testament nous indique qu’il prie sans cesse. Ce qui est vrai pour Abraham et pour Jésus qui sont dans une si grande proximité avec Dieu l’est, à plus forte raison pour nous, pour moi. Pour qu’une véritable relation existe, il ne suffit pas d’une fulgurance, ni même d’intermittence. La persévérance est consubstantielle à la relation. Avec Dieu c’est pareil. Pour moi aussi, la prière est le moyen de maintenir vivante ma relation à Dieu. La prière, c’est comme la manne, on ne peut pas faire de réserves !
Finalement, c’est cette exhortation à la persévérance dans la prière que nous retrouvons aux versets 9 et 10, enserrés entre les deux paraboles, celle de l’ami importun et celle de l’enfant : Et moi, nous dit Jésus, et moi je vous dis « Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. En effet, celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvrira à celui qui frappe ».
Je vais conclure avec de brèves observations sur ces versets archi connus. Ils nous montrent que Dieu ne s’impose pas et que notre initiative doit toujours être première.
A nous de demander pour qu’il réponde ; à nous de chercher à comprendre les mystères de la vie et de la foi à la lumière de l’Evangile pour qu’il ouvre la porte. Actifs dans la prière de demande, nous sommes passifs dans ce que nous recevons. La tournure passive de ces versets renvoie à Dieu, car ce que nous recevons appartient à Dieu seul.
Dans l’Evangile de Matthieu, chapitre 7, on retrouve ces deux mêmes versets, à l’identique, suivis de la parabole sur la demande de l’enfant. Seule diffère la conclusion de cette parabole. Chez Matthieu, la parabole finit ainsi : « Votre père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui les lui demandent». Dans l’évangile de Luc, Jésus dit que « le Père céleste donnera d’autant plus volontiers le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent ». Luc est donc beaucoup plus explicite sur ces bonnes choses que Dieu nous donne : il nous donne le Saint Esprit. Il est donc probable qu’à notre demande de pain, ou de chocolat, Dieu réponde en nous donnant l’Esprit Saint !
Finalement, nous pouvons retenir que Dieu répond à nos demandes par un seul don, celui de son Esprit Saint, sa puissance d’amour et de paix qui purifie nos cœurs. Ce don nous est offert par la grâce. Quelles que soient les difficultés et le chaos du monde, Dieu nous offrira toujours sa présence au plus près de nous et son Esprit Saint. Il nous suffit, mais il nous appartient, de demander, de chercher, de frapper à la porte de Dieu et de le faire avec persévérance en nouant, par la prière, une véritable relation avec Lui.
Il y a 2000 ans en Palestine, un disciple, a demandé à Jésus « Seigneur, enseigne-nous à prier ». Cette demande, il l’a faite pour moi, pour toi. Jésus y a répondu en nous offrant la magnifique prière du Notre-Père, que je vous propose de prier ensemble maintenant
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;
pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal,
car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.