La Maison d'Unité — Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg - Communion luthérienne et réformée

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La Maison d'Unité

Joëline, Laudine, Priscila et Sarah occupent pour un an un appartement situé au 4ème étage du 58 rue Madame. Cet appartement est mis, par la paroisse, à la disposition de l’association « Maison d’Unité »

La Maison d’Unité a vu le jour il y a six ans, ici, à Paris. Elle est le fruit d’une vision, celle d’une femme laïque qui, dans la prière, a reçu cette conviction qu’elle devait agir pour l’unité des Chrétiens et que celle-ci devait passer par la jeunesse. Après beaucoup de prières, de temps passé à recueillir conseils, retours d’expériences, et à se structurer en association, La Maison d’Unité est née, autour de deux axes essentiels. Le premier : se mettre à l’écoute de l’Église de l’autre, par la formation et la prière, ce que nous faisons tous les mardis soir. Le second : la vie ensemble, en colocation car c’est en partageant nos joies, nos peines, que nous apprenons un peu plus à nous connaître et nous aimer, au-delà des divisions qui le dimanche matin, nous font prendre des chemins différents.

Notre engagement à la Maison d’Unité est simple : partager le quotidien, dans nos colocations, un temps de prière ou de lecture de la Bible et chaque mardi, nous retrouver tous ensemble, toutes les colocs, rue de Reuilly, autour d’un dîner fraternel, un temps d’enseignement qui explore tout au long de l’année l’Histoire de nos Églises. Nous sommes un peu comparables à une fratrie : enfants d’un même père, sans s’être choisis, amenés à vivre ensemble, à se comprendre, parfois à ne pas s’entendre, mais pour mieux apprendre à se parler, s’écouter et s’aimer.

 

Témoignages

 

Joëline : j’avais déjà connu la Maison d’unité il y a quelques années, au tout début des colocs. Revenant d’un voyage qui m’a amenée à explorer toute l’Asie du sud et de l’est, j’ai eu envie de renouer avec le projet de la Maison d’Unité. J’ai vécu des choses fortes l’an passé, à mon retour, j’avais envie de m’engager dans un projet qui continuerait à m’apporter du sens, dans lequel je pourrais m’investir. J’aime les gens : la différence ne me fait pas peur, au contraire, elle me donne de l’énergie.

Laudine : j’ai découvert la Maison d’Unité l’an passé par mon Église, alors que je « montais » à Paris pour poursuivre mes études. J’étais en quête d’un endroit où je me sentirais accueillie et attendue, avec des personnes qui portaient les mêmes désirs que moi. J’aurais du mal à me définir comme appartenant à une seule Église car je viens d’une famille multiculturelle. L’œcuménisme ne me faisait donc pas peur, au contraire !

Priscila : J’ai entendu parler de la Maison d’Unité par Facebook, après avoir posté une annonce. Je suis Brésilienne et suis venue en France pour étudier. J’ai été d’emblée séduite par l’idée d’être en colocation avec des filles de différentes cultures et de différentes Églises. Les Églises en France sont assez différentes de ce que j’avais expérimenté au Brésil, ça n’a pas été simple au début de trouver ici à Paris le lieu où je pourrais trouver la même sensibilité qu’à Rio. De fait, la Maison d’Unité m’a permis à la fois de mieux comprendre les différences qui existent en France, de voir comment l’Histoire a joué un rôle particulier ici, et surtout, partager avec d’autres m’a permis de m’intégrer à la vie parisienne.

Sarah : ces dix dernières années, j’ai eu la chance de vivre dans des cultures chrétiennes très différentes de la mienne. D’abord, en Russie où j’avais été baignée de culture orthodoxe. Puis en Angleterre où j’ai pu vivre au cœur de la communion anglicane. Quand j’ai entendu parler de la Maison d’Unité, j’avais remis ma recherche de colocation au Seigneur, et Il m’apportait sans tarder une solution idéale, je me voyais déjà comme un poisson dans l’eau. Et là, aussi, cette année m’a secouée, ou peut-être m’a remis à l’endroit. Elle m’a appris à me positionner, tout en ouvrant un peu plus mon cœur à l’accueil de la différence, non pas celui distant, poli et respectueux, mais plutôt celui qui après avoir été bien dérangé, rechoisit chaque jour cette tournure d’esprit.